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La Fashion Week 2.0

De New York à Paris en passant par Londres et Milan, la Fashion Week de prêt-à-porter est prête à s’écouler non sans son lot de surprises : le Coronavirus et les règles de distanciation sociales, ses journées chargées de défilés digitaux et surtout, sa prédiction des tendances à venir.

Ce mois de juin nous réserve encore bien des surprises avec le défilé de mode masculine printemps-été 2022 qui se déroulera du 22 au 27 juin 2021.

Sera-t-il lui aussi un défilé virtuel ? On retrouve encore une fois, cette année, une fashion week avec un visage numérique, à Londres, Paris et également à Milan.

Paris Fashion Week online.

La Fédération de la Haute Couture et de la mode ainsi que la Chambre nationale de la mode italienne ont déclaré vouloir mettre en place une édition 2.0. Dans un communiqué de presse, les organismes annoncent que la Fashion Week masculine, qui avait été annulée le 27 mars dernier, aura tout de même lieu.

L’événement devient numérique : plutôt que d’y assister assis au-devant de la scène, les spectateurs pourront admirer les collections Printemps/Été sur leurs écrans directement.

« Un défilé par casque de réalité virtuelle »

Le confinement n’est pas une des seules raisons à la numérisation de la mode. En 2014 déjà, un événement un peu particulier s’est tenu à Londres.

Quatre jeunes filles ont été sélectionnées pour assister à un défilé de TopShop. Elles n’étaient pas dans la salle, et pourtant se tenaient au premier rang, à l’aide de casques de réalité virtuelle : casque sur les yeux et sons dans les oreilles. Les jeunes filles se tenaient dans la boutique TopShop alors que le défilé, lui, se jouait au Tate Modern.

« Juste mon imagination »

Schiaparelli a ouvert la saison haute couture avec un film de moins de quatre minutes, ce qui fait encore progresser le monde de la mode dans le numérique.

Dans cette « collection imaginaire » de Schiaparelli, on voit Daniel Roseberry, son créateur américain, dessiner des croquis dans un parc pendant son confinement à New York. Manches volumineuses, bijoux surréalistes, traits de feutre « rose shocking », couleur lancée en 1937 par la fondatrice de la maison Elsa Schiaparelli. Aucune robe n’est présentée mais on reconnaît le style.
Une édition qui lance Youtube dans la mode également, avec ses vidéos de défilés.